« Retour à l’Es-Sens-Ciel », est le titre d’un des livres phares de l’auteure française Myriam Lakhdar Bounamcha. Mais dans cet article, nous n’allons pas parler de lecture, mais plutôt de l’importance de revenir à l’essentiel.
À l’ère du changement climatique, une prise de conscience collective semble se faire sentir quant à la nécessité de réfléchir sur l’importance de l’écologie pour la planète. Bien évidemment, ceci est un sujet complexe, qui se pose de plus en plus aujourd’hui, et qui ne requiert pas nécessairement une certaine acuité, mais nous interroge quant à notre place dans la nature et dans le monde. L’islam n’en est pas en reste, il a d’ailleurs toujours misé sur les rapports entre l’homme et la nature. Que ce soit dans le livre saint ou bien dans les enseignements prophétique, l’islam a toujours témoigné un grand respect pour la nature.
Face à cette problématique qui se pose, il est plus que nécessaire pour les musulmans de revoir leur projet sur la construction de leur lieu cultuel qu’est la mosquée. Étant l’épicentre religieux des musulmans, la mosquée dans tous ces aspects doit être un modèle d’exemplarité aussi bien architectural que social.
Nous l’avons abordé dans pas mal d’articles, et cité quelques exemples de mosquées, qui aujourd’hui allient écologie et architecture moderne. On peut citer la Mosquée de Massy (91), la mosquée du Centre Islamique de Villeneuve-d’Ascq (59), ou bien la mosquée Central de Cambridge au Royaume-Uni qui est la première mosquée européenne respectueuse de l’environnement.
Tout ceci n’est donc pas impossible, et nous démontre bien qu’écologie et spiritualité sont bien compatibles. Un rappel historique nous montre aussi que, la première mosquée de l’islam qu’est la mosquée de Qouba qu’a édifié le prophète (que la Paix et Salutations soient sur lui) de l’islam, était faite d’argile et de tronc de palmiers et sans modifier l’environnement.
Le retour à l’essentiel est donc possible.
