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Ermont, une ville multicultuelle

Association Cultuelle Musulmane d’Ermont, 140 Rue du juin, 95120 Ermont

La ville d’Ermont comprend trois lieux de cultes différents : l’église Saint-Flaive, le temple de l’Eglise protestante réformée “Cap Espérances” et la Mosquée “Ar-Rahma”.

La municipalité au coeur du projet

La mosquée Ar-Rahma est située à la limite de Plessis-Bouchard et d’Ermont, sur la chaussée Jules César. Les fidèles ermontois ont dû patienter presque 10 longues années pour avoir leur mosquée en 2011. Avant son ouverture, l’Association Cultuelle Musulmane d’Ermont (ACME) a dû énormément démarcher. Neuf années de travail ont été retracées, depuis la recherche du terrain (qui n’était pas évident devant l’opposition de certains au projet) obtenu grâce à un bail emphytéotique de 99 ans.

Il a partagé son activité entre un local trop petit, qui se situait à la rue Claude-Debussy, et un autre endroit rue Toulouse-Lautrec. Quant à la prière du vendredi, elle se déroulait au foyer Sonacotra, inadapté à ce type de rassemblement.

« Après avoir décidé l’achat d’un terrain lors du dernier conseil municipal, nous avons sollicité des subventions de la part du ministère des Affaires sociales afin de pouvoir financer nous-mêmes cette construction. »

Hugues Portelli, maire d’Ermont.

En 2001, un terrain de 1 200 m2 a été mis à disposition par la municipalité pour l’Association Cultuelle Musulmane d’Ermont (ACME). Ce terrain coûta 300 000 F (soit 45 734,71€) à la ville.

Comme pour d’autres édifices du même type que la mosquée Ar-Rahma, ce sont les fidèles qui durent mettre la main à la poche. Ils récoltèrent plus d’1,6 millions d’euros pour la construction.

L’architecture maghrébine dans la région du Val-d’Oise

Vu de l’extérieur c’est un bâtiment simple, rectangulaire. Ce qui interpelle c’est l’absence de minaret et de dôme. Les façades sont percées d’ouverture (fenêtres et portes d’entrée principale) surmontées par des arcs en plein cintre. Les menuiseries sont en bois naturel.

L’édifice est composé d’un simple rez-de-chaussée, conçu sur la base d’un plan carrée avec patio à l’entrée, la plus grande hauteur à l’égout du toit ne dépasse pas 7 m, la toiture qui est en pente ainsi que les couvertures de la salle de prière sont en tuile canal émaillées vertes.

La mosquée comporte deux salles de prière dont une à l’étage pour les femmes, et une au rez-de-chaussée pour les hommes, le tout mesurant 150 m² et pouvant accueillir jusqu’à 400 fidèles. Elle comporte aussi des locaux administratifs et des équipements ainsi que des sanitaires.

A partir de la vue aérienne, on fait facilement le rapprochement avec le style des mosquées marocaines de la ville de Meknes.

Une cohésion cultuelle

« Un espace ouvert aux musulmans et aux Français. Toutes les personnes respectant les règles d’utilisation seront les bienvenues. » Mohamed BETTAR, président de l’association culturelle et sociale maghrébine et française.

La mosquée n’est pas l’unique lieu de culte de la ville. En effet, l’ouverture de la mosquée en 2011  a été précédée en 2008, par l’inauguration du temple Cap Espérance de nos amis protestants se situant à deux pas de mosquée.

On peut également observer depuis le centre-ville, le double bâtiment de l’église Saint Flaive. En plus de ces deux là, il y a  plus de six autres lieux de cultes différents dont l’une est considérée comme étant la plus importante de la région du Val d’Oise.

La construction de la mosquée Ar-Rahma a été non seulement portée par M. BETTAR et le sénateur maire de l’époque M. PORTELLI, mais également encouragée par les coreligionnaires des autres communes.

Source : paroisse-plessis-bouchard.fr & leparisien.fr

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