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Les mosquées face aux problèmes économiques

Chômage, précarité, endettement, sont les résultats de la crise sanitaire et crise économique qu’est venue aggravée la pandémie du COVID-19.

Depuis des décennies, le monde vit à bout de souffle. Avec le réchauffement climatique, les saisons décalées, l’augmentation du pouvoir d’achat dans des sociétés de plus en plus consommatrices. La pandémie du COVID-19 a remis en lumière une situation qui était déjà alarmante. Sommes-nous réellement prêts à poursuivre dans cette voie ?

Durant cette période de crise, les mosquée sont lourdement impactées  financièrement, et cela peut s’aggraver avec le temps. Nous vous le disions dans le précédent article Que deviennent nos mosquées pendant le COVID-19 ? nous vous expliquons à quel point l’aide des fidèles et de la communauté est vitale pour nos mosquées. Mais une solution doit être étudiée pour sortir de cette dépendance.

La France est l’un des pays d’Europe comptant le plus de mosquées sur son territoire. Ici comme ailleurs, les mosquées sont gérées associativement et de façon indépendante. En revanche, elles sont moins structurées dans la politique budgétaire comparé à nos voisins.

Petit regard de comment sont gérées les mosquées ailleurs.

En Europe, la place de l’État dans le financement des mosquées, varie d’un pays à l’autre, permettant ainsi aux autorités de mieux les surveiller.

En Allemagne, la majeure partie des mosquées sont gérées par l’association de l’Union Turco-Islamique Pour Les Affaires Religieuses. Elle est plus communément connue sous le sigle de DITIB dont siège se trouve à l’ouest du pays, dans la ville de Cologne. Elle est également présente en France, mais par de petite entité minoritaire. Au Royaume-Uni, les mosquées sont également gérées par des associations indépendantes, dont ce sont des entrepreneurs qui sont principalement à leur tête.
En France où le CFCM devrait jouer le rôle d’encadreur, et orienter les mosquées pour un fonctionnement plus structuré et de façon plus pérenne, n’a d’autre fonction que d’annoncer le début et la fin du mois de ramadan. 

Aujourd’hui sans le don des fidèles, les mosquées françaises auraient du mal à fonctionner. Face à la crise, de plus en plus d’entre elles ont du mal à assurer les différents paiements de charges, faute de moyens. Elles se retrouvent ainsi, dans l’impossibilité d’entretenir les lieux. 

Alors, quel est réellement le problème des mosquées françaises ? Sommes-nous peu soucieux à leur fonctionnement ? 
Avec cette crise économique, elles ont plus que jamais besoin de nous.

 

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