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Le défibrillateur devient obligatoire pour les mosquées de France

defibrillateur de la mosquée d'Orléans

Depuis le 1er janvier 2020, il y a obligation pour les mosquées (comme tout bâtiment qui accueille du public) de disposer d’un défibrillateur automatique à l’intérieur du lieu de culte.

Cet article nous a été inspiré par le site Al Kanz, un site qui nous prépare déjà pour Ramadan 2020. 🙂

Qu’est-ce qu’un défibrillateur automatique ?  Cet appareil portatif dispose d’une batterie et de deux électrodes. Le dispositif fonctionne en deux temps, il analyse automatiquement l’activité cardiaque de la personne en arrêt cardiorespiratoire et ensuite en fonction de l’analyse, l’appareil délivre une décharge électrique.

L’obligation pour la mosquée se situe à deux niveaux :  Disposer d’un défibrillateur au sein du bâtiment. Et, la mosquée doit signaler que le bâtiment dispose d’un dispositif.     

Toutefois, de nombreuses mosquées n’ont pas attendu la limite du 1er janvier. En effet, à l’instar de la mosquée An Nour d’Orléans, de nombreuses mosquées sont déjà équipées de cet outil de sécurité.  

Selon Mustapha Ettaouzani, cadre associatif à la mosquée An Nour d’Orléans :

« La mosquée est équipée d’un défibrillateur depuis un an, pour l’ensemble du bureau, c’était une évidence. Étant donné que la mosquée accueille un public allant de 5 à 99 ans, il était indispensable pour nous d’équiper le bâtiment. »

La législation urbanistique évolue et c’est dans ce sens que les dispositifs de sécurité évoluent. Les salles de prières et les mosquées ont l’obligation d’avoir un défibrillateur.

Selon le site CFRC.FR : Les arythmies (rythmes cardiaques anormaux), tel que la fibrillation ventriculaire (FV), sont responsables de la plupart des arrêts cardiaques inopinés encore appelés « morts subites ».
La mort subite, souvent conséquence d’un infarctus, concernerait en France 30 000 à 60 000 personnes par an et la seule solution face à un arrêt cardiaque est de faire repartir le cœur par un choc électrique ou défibrillation.

Mustapha Ettaouzani souligne que ce dispositif de sécurité met en évidence le dogme de protéger la vie.

« Donc c’est un devoir pour une mosquée de disposer d’outils qui peuvent sauver des vies, pour les fidèles, mais aussi pour les personnes externes à la mosquée. Personnes n’est à l’abri d’un malaise. »

Si votre mosquée ne dispose toujours pas d’un défibrillateur, nous vous invitons à informer les dirigeants.

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