Le maire de Moscou dit non aux mosquées

La politique russe affirme clairement une position xénophobe. La guerre froide est plus que jamais ouverte à Moscou face aux ressortissants musulmans. Nous avions déjà évoqué le fait que la politique moscovitch ne souhaitait pas apporter les infrastructures nécessaires aux religieux musulmans, mais le maire est directement passé à l’aveux au début du mois de mars.

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, confirme qu’il n’y a pas de plan pour construire de nouvelles mosquées dans la ville. Il trouve que le nombre de migrant est « excessif » et que cela est une « chose nuisible » à l’économie.

« Il s’est avéré que les musulmans qui prient ne sont pas tous citoyens russes et ils ne sont pas résident de Moscou. Ce sont pour la plupart des travailleurs migrants et ils ne représentent que 10 % des habitants de Moscou, je pense que ce serait de trop », déclare Sergueï Sobianine dans une interview à la Radio Echo de Moscou.

Ce haut-fonctionnaire de la ville poursuit en disant que « Les moscovites à présent sont excédés par les gens qui parlent une langue différente, ont des manières différentes, avec un comportement agressif. Ce n’est pas purement ethnique, ajoute-t-il, mais cela est lié à certaines caractéristiques ethnique ».

De plus, le maire de Moscou précise qu’il n’y a pas d’enclave éthnique dans la ville et espère qu’il n’y en ait pas afin d’éviter des quartiers fermés où généralement les taux de criminalités sont très élevés.

La religion musulmane est aujourd’hui la seconde population religieuse de la République fédérale de Russie avec environ 15 % de la population globale.

Toujours selon ce fonctionnaire « Dès l’année prochaine, il faudra imposer un examen de langue russe, d’histoire de Russie, de littérature russe et sur les fondements de notre Etat et du droit pour l’obtention ou la prolongation ». Ce qui sous entend, que les migrants religieux de toutes natures devront probablement se contenter des infrastructures de l’église orthodoxe.

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