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Lorsque la politique s’invite à la mosquée

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Nous avons appris que lors de la prière de l’Aid al Adha a eu lieu à la salle municipale « Acropolis » de la ville de Nice, des politiques ont été invités dont le député et adjoint au Maire de Nice Rudy Salles, à qui on a donné la parole devant des centaines de musulmans venus accomplir la prière de l’Aïd. Cet acte qui mélange évènement religieux et récupération politique amène à s’interroger sur l’utilité d’inviter des hommes politiques le jour de l’Aïd el Adha. Pour quelles raisons l’UMAM (l’Union des musulmans des alpes maritimes) a invité des hommes politiques de droite et uniquement de droite à une prière de l’Aid ? Est il acceptable que les musulmans responsables de cette invitation, donnent la parole à Rudy salles devant des centaines de fidèles venus uniquement accomplir la prière de l’Aïd, tout en  connaissant la nature politique hostile aux musulmans de la mairie de Nice.

Rappelons que la ville de Nice avait décidé d’exercer son droit de préemption urbain sur la salle de prière confondant ainsi droit de préemption urbain et droit de préemption religieux.   S’ajoute à cela que le maire a exigé le départ de l’actuel président de l’association de la salle de prière de la rue de Suisse. L’intention est claire, diviser pour affaiblir l’association qui se bat depuis dès années pour garder cette salle de prière ouverte au centre de Nice . L’objectif final de la municipalité est apparemment le même depuis le début, fermer l’unique salle de prière du centre ville. Le développement du tourisme de Nice en dépend. Estrosi s’impatiente et tous les coups sont permis, jusqu’à s’approprier le jour de l’Aïd.

Le besoin de  reconnaissance politique justifie-t-elle une invitation le jour de l’Aïd ? Certains politiciens se prêtent avec plaisir à ce petit jeu de manipulation et utilisent les musulmans pour leurs intérêts, les exemples sont trop nombreux malheureusement. Nous dénonçons ses dérives, et cette manipulation politique qui n’a pour but que développer une certaine forme « d‘Islam de France » avec de plus en plus des « imams politisés » dont les intérêts individuels ne sont pas forcément ceux de la communauté – le syndrome Chalghoumi. Cette nouvelle dérive peut se trouver également en parfaite contradiction avec les principes de  laïcité de notre société. Une dérive, instrumentalisée par des politiques, qui dans d’autres circonstances, n’hésitent pas à brandir le drapeau de la laïcité menacé  par le port du foulard ou le hijab, ou bien la prière de rue.

Le loup, pour entrer dans la bergerie prend toujours l’apparence de l’agneau.

laicite

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    Abdelhak 30 novembre 2011

    Salam aleykoum

    Je ne partage pas votre point de vue, je pense qu’au contraire les échanges avec les politiques sont très importants et que les musulmans doivent savoir choisir et soutenir un camp politique surtout au niveau local. De nombreuses décisions pouvant affectés la vie de la communauté sont prises au niveau local (carré musulman, bail emphytéotique, achat de terrain ou locaux…).

    J’ai même vu une mosquée éditer et distribuer des tracts pour demander aux musulmans de voter pour un candidat en particulier ! ( mosquée de Massy 91)

    Il faut savoir créer des dynamiques « gagnant-gagnant » avec les politiques locaux, et on ne doit pas se sentir coupable de çela.

    Je ne sais pas ce qu’il se passe à Nice mais la présence de politiques doit servir les musulmans et pas seulement les intérêts des politiques; mais si cela doit servir aux deux parties, alors allons-y sans regrets!

    Cordialement.

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    hamid 1 décembre 2011

    Personnellement je ne suis pas contre le fait d’inviter des politiques et d’entretenir des relations avec eux, cependant, il faut faire la part des choses et ne pas faire n’importe quoi. Salat al aid est un évènement religieux important, il ne faut pas tout mélanger sous pretexte qu’on veut servir l’islam car on risque de le desservir. Rien n’êmpche telle ou telle association d’organsier une conférence ou un iftar et d’inviter des politiques en dehors d’une prière, et d’annoncer à l’avance les personnalités politiques invitées, après libre à chacun de venir ou pas . Dans le cas de la prière de l’aid les fidèles ont venus accomplir assalat et nullement pour écouter des discours politiques. Dans le cas qui nous intéresse ici, apparemment les organisateurs ont invités des politiques uniquement UMP et sans les annoncer à l’avance, ce qui a choqué beaucoup de fièdles. On peut aussi se poser la question, parmi les fidèles il y’a certainement des gens qui ont une sensibilité politique de gauche ou même apolitique et qui n’apprécient pas cette invitation. S’agissant de la mosquée de Massy qui a applelée à voter pour un candidat contre un autre, et bien cher frère , ca n’est pas le rôle d’une mosquée et ca n’est pas le rôle d »une association cultuelle de faire un appel au vote, cela est contraire aux principes de laicité de notre socièté et je vais même plus loin , cela est meêm interdit dans nos pays d’origine. Une mosquée est un lieu où on prie Allah et non un lieu pour faire de la politique, il existe des partis politiques pour cela, il va falloir arrêter le délire, et revenir sur ceratines dérives, car on risque de la pauyer cher !!

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