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Mosquées sous surveillance, les perquisitions sont-elles utiles ?

Police de France en intervention

Aujourd’hui, une trentaine de mosquées ont été perquisitionnées. Que recherche l’État ? Des armes, des lance-missiles, des millions d’euros enterrés dans le jardin, des camps d’entrainement ? Rien de cela évidement, parce que si c’était le cas, la DCRI ex « RG » serait déjà au courant et ça depuis longtemps. En effet, la DCRI est en contact avec les dirigeants des mosquées de France, et ce depuis plusieurs années.

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Ça ne date pas d’hier. Les mosquées de France sont sous-surveillances. Les RG (aujourd’hui la DCRI) font bien leur travail, il suffit de contacter n’importe qu’elle responsable de mosquée pour se rendre compte que les relations avec les agents du renseignement intérieur sont bonnes. Ils sont régulièrement en contact avec les mosquées autour d’un café noir dans le cadre d’une relation qui s’est construite au fil des ans. Une relation qui permet depuis des années d’avoir un œil sur une organisation qui accueille du public, musulmans français en l’occurrence. Pour ceux qui pensent que la surveillance est superficielle, là aussi contactez les responsables et ils vous indiqueront que les « sources » ne manquent pas. En effet, le recrutement des indique ne cesse pas, jusqu’à avoir un iman comment agent de renseignements pour la DCRI, oui ça existe dans la vraie vie. Ces sources font remonter les informations de toutes sortes aux services de renseignements qui dressent une topographie des associations musulmanes en France.

Et c’est bien pour ça que pour les quelque 30 mosquées perquisitionnées, la DCRI n’a rien trouvé.

Alors pourquoi ces perquisitions ?  

Ce que le gouvernement sait et que les mosquées savent également ainsi que leurs fidèles est que les lieux de cultes en France n’ont aucun lien avec les attentats du 13 novembre 2015. Si malgré cela, il avait un doute, pourquoi le ministre de l’Intérieur Cazeneuve n’a-t-il pas fait ces perquisitions plus tôt puisque la loi le permet ? Certes avec plus de difficultés, mais il le pouvait. La dissolution d’association et la fermeture de mosquées ont déjà eu lieu auparavant.

Toutes ces violations des droits de l’homme nous montrent que la situation commence à se durcir pour les droits des Français et plus particulièrement les musulmans.

Il y’a quelques jours, après une vaste opération policière sur la mosquée de Lanny-Sur-Marne (Seine-et-Marne), le ministre de l’Intérieur Cazeneuve fait l’annonce, qu’une école coranique clandestine, un disque dur dissimulé et qu’une arme à feu 9 mm dans un appartement ont été découvert. La police révèle le passé son ancien imam qui d’ailleurs n’est plus dans cette mosquée.

Suite à reportage télévisé, le maire de la ville défend la mosquée.  Il atteste devant la caméra du bon dialogue entre l’association et la ville. L’école coranique est en faite un atelier éducatif et que l’arme à feu n’existe plus. Rétropédalage du gouvernement on retire ce qu’on a dit sur les armes et l’école coranique ?

Selon le journal Mediapart dans un article publié le 11 décembre, depuis l’instauration de l’État d’Urgence, 2500 perquisitions administratives ont eu lieu et seulement 2 enquêtes ont été ouvertes. En terme d’efficacité, nous sommes en dessous des 0,1 % et les enquêtes n’ont pas encore abouti.

 

credit photo : Shutterstock – Police France

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