• POSTÉ LE :
  • 0 RÉACTIONS

Pour passer un meilleur ramadan et un bon Tarawih

Il y a quelques mois, personne n’aurait pu imaginer que nous ne connaîtrons pas l’ambiance des mosquées pour Ramadan 2020. Une situation délicate pour les fidèles. Comment les cœurs des musulmans peuvent-être privés de cette séparation. Nous en venons donc à nous poser des multiples questions et parmi celles-ci, nous nous demandons comment passer Ramadan sans la prière du Tarawih dans nos mosquées.

Suite à cette interrogation, nous allons faire un bond de 1400 ans en arrière et comprendre la nature de cette prière si symbolique pendant Ramadan. Pour commencer, que veut dire « Tarawih » ? L’étymologie de ce mot vient de l’arabe « Ar-Ruh » qui signifie l’apaisement. Nous comprenons donc que cette prière est avant tout un apaisement. Nous soulignons également que ce n’est pas une prière obligatoire, avec ces deux éléments un lien se créer. Ne pas rendre la prière obligatoire car elle peut être une contrainte pour certaines personnes et perdre sa nature d’apaisement.

Tarawih selon Umar Ibn Al Khattab

A l’époque de notre bien aimé (que la prière et la paix soient sur lui), la prière de Tarawih se faisait de manière individuelle, les musulmans la priaient dans leurs foyers respectifs. C’est Umar Ibn Al Khattab (Qu’Allah l’agrée) qui, durant son califat, a pris la décision de prier en groupe derrière un seul imam. C’est lui l’initiateur de ce que nous connaissons aujourd’hui. Cela répond donc à notre problématique. Nous nous apprêtons à connaître ce que le Prophète (que la prière et la paix soient sur lui) ainsi que l’ensemble des musulmans à cette époque ont connu. Cette nouvelle a de quoi rassurer un peu les esprits.

Depuis hier soir, nous prions Tarawih dans nos foyers pour Ramadan 2020. Essayons de prendre exemple sur le Prophète (que la prière et la paix soient sur lui) en priant avec recueillement, sincérité, humilité et bien-sûr apaisement. L’espoir de passer un merveilleux Ramadan est toujours envisageable, cela dépendra de nous.

 

Réagir à cet article