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Le cri d’alerte des mosquées

En cette période de pandémie, beaucoup de secteurs d’activités connaissent une grosse crise économique. Les mosquées ne dérogent pas à la règle. Pour cause, la situation économique inquiète certains résponsables qui voient les factures s’alourdir depuis le mois de mars 2020. Et ceci pourrait menacer la fermeture définitve de certaines mosquées.
C’est dans cet objectif, que nous avons décidé de donner la parole aux responsables, afin qu’ils nous racontent les difficultés auxquelles ils sont confrontés. 
Dans ce travail, nous esperons une solidarité au sein de la communauté pour nos mosquées. Pour cette première prise de parole, nous avons choisi la mosquée Mariam de Marseille.

Le SOS du Centre Musulman de Marseille 

Il n’y a pas que les personnes ni les entreprises qui sont touchées par la crise sanitaire. Nombreuses, sont les associations qui ne vivent par principe que de leurs adhérents. Elles essaient de survivre tant bien que mal à ces confinements et restrictions, tout en tentant de s’adapter pour ne pas sombrer.

C’est le cas pour un grand nombre de nos mosquées gérées par des associations de la loi 1901. Impactées par la crise, celles qui n’avaient aucune autre activité que le lieu de culte (pas de cours, ni d’école ou aide humanitaire), se sont retrouvées isolées coupées de leurs fidèles, et de la communauté sans espoir de réouverture. Menacées par des arrêtés parfois bien trop confus et changeant en permanence.

« Vous priez dans des mosquées qui ont des dettes ! »

Oui la crise nous touche. Et Elle nous oblige à travailler sur tous les fronts, prenant le relais parfois des psychologues ou d’associations luttant contre la  précarité, tel que la Croix Rouge ou la Cimade (Collectif d’aide aux sans papiers et aux étrangers). Nous sommes d’ailleurs régulièrement contactés par la Cimade pour des colis alimentaires.

Par charité musulmane, nous essayons de répondre aux sollicitations, car c’est l’un des préceptes que nous apprend et nous oblige notre religion. Et c’est un rôle fondateur et fondamental de la mosquée dans la société.
Mais la question est : Avec ce COVID-19, qui prend soin de nos mosquées ?
Les activités de cours de religion ou d’arabe sont parfois interrompus durant de longues semaines, laissant la mosquée sans revenu pour payer ses charges. Les prières en groupe parfois interdites, nous empêchent de pouvoir collecter afin d’alléger nos dettes. Les financement extérieurs (lorsqu’il y en a) sont bloqués, et aucun moyen de prospecter car les liaisons entre certains pays sont coupées.
Alors, oui chers fidèles, nous vous le disons. Vous priez dans des mosquées qui ont des dettes !

Voici quelques chiffres qui vous aideront à y voir plus clair dans les charges de la mosquée Mariam. Mais nous sommes persuadés qu’ils sont également représentatifs de nombreuses mosquées en France.

Pour être totalement juste, nous nous devons de remercier les fidèles qui donnent lorsque nous faisons appel à eux pendant le jour de prière du vendredi.
Voici donc les chiffres pour l’année 2020, contrastés par la crise.

Ressources année 2020 Total

Ressources liées à la générosité du public

24 283,21 €

Nous pouvons donc constater que l’on est loin de rentrer dans nos frais. De plus, nous ne sommes pas qu’une mosquée, mais un Centre Musulman avec des activités et des associations. Nous avons aussi d’autres charges  liées au centre, et à son utilisation ainsi qu’à son développement.
Pour remédier à cela, la mosquée Mariam du Centre Musulman de Marseille vous sollicite afin de l’aider et de la soutenir dans son engagement pour la communauté en la parrainant comme on parraine son enfant. 
Nous vous proposons de veiller sur elle et de l’aider à subvenir à ses charges. Ainsi de l’accompagner dans ses agrandissements, ses actions en faveur de la communauté musulmane de Marseille. 

Le Centre Musulman de Marseille 
Pour pairainer la mosquée, cliquez ici : je paraine la mosquée Mariam

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