Mosquées du Maroc, un plan d’envergure ?

Le 21 février dernier, 41 personnes ont été tuées dans l’effondrement d’un minaret d’une ancienne mosquée à Meknes.

Cette accident a choqué de nombreux marocains s’interrogeant sur le financement et l’entretien de leurs mosquées.
La réaction du Roi Mohammed VI s’est faite entendre immédiatement dans toutes les mosquées du Royaume. En effet, Après expertise ordonnée par le Roi, une décision a été prise : toutes mosquées qui n’a pas subit de rénovation ses 25 dernières années sera fermée pour rénovation.

Selon Casafree.com, sur les 15 770 mosquées du territoire, 54 % ont relevés des « défaillances ». 64 % des mosquées subiront des travaux de ravalements, et renforcements de structures, 32 % subiront une expertise approfondie et 4 % seront démolies pour reconstruction.

Le Maroc et le ministère des affaires islamiques prévoit pas moins de 245 millions d’euros pour la mise à niveau des mosquées anciennes.

245 millions, que cela représente-t-il ?

Si cette opération concerne d’abord les 64% des mosquées défaillantes (ceci n’est qu’une supposition), cela représenterait environ 24 200 € pour la restauration de chaque mosquées en moyenne.
Cela peut sembler un peu léger mais c’est l’équivalent de 260 000 dirahms. Un sacrée bol d’air pour toutes les mosquées qui ont subit pour la plupart de nombreuses intempéries ces dernières années comme les vents violents et les innondations.

8% des mosquées sont fermées !

Ce chiffre, annoncé par le ministère des affaires islamiques engendra la fermeture partielle ou totale des mosquées. Soit 1262 mosquées fermées aux musulmans. Il aurait aux Maroc 1 mosquée pour 715 habitants, soit 900 000 musulmans marocains contraints de changer de mosquée et de faire le trajet souvent à pieds jusqu’aux nouveaux quartiers pour faire leurs prières quotidiennes pour leurs sécurité.

Certains Marocains reproche que cette décision arrive trop tard et surtout, après un terrible drame à Meknes ou certains ont perdu plusieurs membres de leur famille. Nous sommes à Dieu et c’est à lui que nous retournerons.