Les colons les plus radicaux de la Cisjordanie adoptent ce qu’ils appellent le «prix à payer», en vertu de laquelle ils attaquent les palestiniens et leurs biens, en réponse aux mesures du gouvernement israélien contre les colonies.
Lors de l’une de ces attaques, des pneus enflammés ont été jetés dans une mosquée afin de l’incendier et des slogans en hébreu ont été inscrits sur les murs du lieu de culte.
Cette mosquée n’est qu’un exemple parmi d’autres. Cette recrudescence de violence a incité des militants palestiniens et internationaux à lancer une campagne pour lister toutes ces attaques.
Une initiative, lancée par The Palestinian Popular Committees et soutenue par un groupe de bénévoles, permettra de regrouper des témoignages, des photos, ainsi que des preuves pour faire état de toutes ces attaques et les mettre à disposition des médias et des groupes de droits.
Ce projet qui a aussi pour but d’appuyer l’adhésion de la Palestine aux Nations Unies, a été présenté lundi lors d’une conférence en Cisjordanie. Une présentation qui a été perturbée et mise à mal par des colons qui ont fait irruption sur les lieux. L’armée israélienne est intervenue et a obligé les organisateurs à quitter les lieux, tout en ignorant les colons.
Alors est il préférable que les mosquées brûlent et que le peuple palestinien souffre en silence ?
Les Palestiniens auront besoin des deux tiers des votes, soit 129 voix sur les 193 pays que comptent l’Assemblée générale de l’ONU. Une majorité qui semble presque acquise, avec le soutien affiché de plus de 120 pays, mais sous la menace du droit de véto des Etats-Unis.
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