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Al Aqsa Islamic Society de Philadelphie un pont entre musulmans et non musulmans

Dans l’espace occidentale, la mosquée est parfois considérée comme un endroit où les individus projettent leurs craintes. Les hommes et les femmes, qui construisent et dirigent ses mosquées, essaient tant bien que mal de rentre ces lieux spirituels aussi utiles pour leurs fidéles que pour la société en générale. C’est le cas du centre  Al Aqsa Islamic Society à Philadelphie aux Etats-Unis.

Installé dans l’entrepôt d’une ancienne entreprise, Al-Aqsa comprenait à la base un centre culturel et une mosquée. Depuis sa fondation en 1991, l’immeuble s’est développé et  au-delà de la mosquée ont été inclus une épicerie ainsi qu’une école (primaire et secondaire) qui donne des cours de sciences islamiques et des cours de langue arabe. Après le 11 Septembre 2001, les dirigeants de la mosquée et ses membres ont cherché à accroître la sensibilisation et la tolérance pour contrer la croissance du sentiment anti-musulman en tendant la main à leurs voisins non-arabes. Al-Aqsa est alors devenu également un centre d’accueil d’activités communautaires dans le quartier.

Les arabes Américains sont présent à Philadelphie depuis plus d’un siècle. Des marchands libanais ont commencé à s’installer dans le sud de Philadelphie, en créant une communauté autour de l’église Saint Maron. Alors que l’immigration arabe à Philadelphie était au départ essentiellement chrétienne libanaise, l’immigration plus récente comprenait des origines aussi diverses que la Palestine, l’Irak et la Syrie. L’immigration palestinienne a commencé dans les années 1950 et 1960, et les nombreux Palestiniens à Philadelphie font partie d’une grande famille, en provenance principalement du village de Cisjordanie appelé Mukhmas.

Le projet «Les Portes de la Paix » (nom par lequel est nommée la façade du centre), a démarré en 2003. Toute la communauté de Philadelphie s’est à l’époque réunie autour de deux actions principales : embellir la façade et construire des ponts entre les communautés musulmanes et non-musulmanes de la ville. Les divers groupes qui ont travaillé ensemble ont surmonté leur méfiance initiale afin de faire de l’édifice un symbole vivant de la coopération des communautés interconfessionnelles.

On notera la jolie façade de la mosquée qui fait écho à la décoration extérieur de la mosquée du Dôme du Rocher à Jérusalem.

Photo de John Brenman

Le site de la mosquée

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