Répression sans limites des chinois à l’encontre des musulmans Ouïghours

Les autorités chinoises ont lancés des perquisitions aux domiciles des musulmans Ouïghours de la province de Xinjiang sous prétexte de rechercher les coupables d’une attaque violente qui a eu lieu le 6 juin dernier au sein d’une école Coranique de la région. Attaque au cours de laquelle 12 enfants ont été grièvement blessés.

La police à déclaré : « Si il y a des familles qui n’ouvrent pas leurs portes et refusent de coopérer avec l’inspection, nous entrerons de force, toutes les conséquences qui en résulteront seront à la charge des résidents. »

Les autorités chinoises prétendent faire face à une menace terroriste, indiquant que c’est au cours de la descente de la police dans l’école religieuse que des individus non identifiés y ont mis le feu.

Fort heureusement une partie de la communauté Ouïghour actuellement en exil conteste cette version officielle et donne les explications fournies par des sources présentent sur place qui indiquent que c’est la police elle-même qui a attaqué l’école, il faut savoir que le gouvernement chinois ne permet qu’à un petit nombre de titulaires d’ouvrir des écoles religieuses. Le mois dernier à Kashgar 9 hommes ont été condamnés à des peines allant de  6 à 15 ans de prisons pour cause d’enseignement religieux illégal.

Autonome depuis 1955, la région de Xinjiang continue pourtant de subir les répressions massives des autorités chinoises. Les Ouïghours accusent le gouvernement d’envoyer des millions de Han (ethnie majoritaire en Chine) s’installer dans la région  afin de consolider l’autorité de Pékin sur celle-ci. La présence des Han dans la région était d’environ 5% dans les années 40,  elle s’élève à plus de 40 % aujourd’hui. Pékin considère en effet la région comme un atout inestimable en raison de son emplacement stratégique et de ses réserves en gaz.

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Amel Amatullah