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Islamophobie : la mosquée de Montrouge profanée par des excréments

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Islamophobie. Une nouvelle mosquée a été profanée, cette fois-ci à Montrouge (Hauts-de-Seine). Habitués aux graffitis et aux têtes de porcs, le ou les islamophobes ont choisi sur ce coup là, des déjections canines. Cela s’est passé en plein jour pendant que les fidèles accomplissaient la prière de dohr à 14h. Les Montrougiens sortant de leur prière découvrent les excréments de chien. Beaucoup d’entres eux sont choqués, outrés par cette profanation. Pour d’autres, ce geste représente symboliquement la considération qu’a Jean-Loup Metton, maire de Montrouge, pour les musulmans et leurs cultes. En effet, depuis 2007, Jean Loup Metton tente de fermer la salle de prière et empêche les musulmans de sa ville de pratiquer dignement leur religion. D’ailleurs le Tribunal administratif de Cergy Pontoise a contraint ce dernier à fournir une salle de prière pour le mois de Ramadan. Lire : Montrouge : après les déboires avec le maire un projet de mosquée voit le jour.

Cet acharnement public d’un maire ne peut qu’inciter la haine contre les musulmans.

Encore et encore

Les dernières profanations en dates :

La future mosquée de Charleville-Mézières, le chantier de l’unique projet de mosquée du département a été tagué. Sur les murs du chantier ont été inscrits « non à l’islam » et des croix celtiques. 

La mosquée de Muret – encore une fois, début septembre la mosquée de Muret retrouve un morceau de cochon. Trois semaines plus tôt, c’était des pieds de porc qui ont été retrouvés sur le portail de la mosquée. 

Quels sont les moyens mis à la disposition des mosquées pour réagir face à ses agressions?

En cas de profanation d’un lieu de culte, d’une tombe ou encore d’agression d’une personne, le reflexe à avoir est de porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie en prenant soin de garder toute trace utile pour l’enquête. Cela suppose qu’il ne faut surtout pas effacer les inscriptions haineuses, les marques d’incendies éventuelles etc, tant que les autorités de police n’ont pas constaté les faits sur place. Ces traces sont comme une signature des auteurs du méfait.

La seconde chose à faire est d’informer les fidèles et l’opinion sur l’évènement. Cela permettra de sortir de l’isolement et de la peur dans lesquels veulent les plonger les agresseurs. C’est aussi le moyen d’être plus vigilant. Ainsi une personne pourra mettre en relation toute information susceptible de faire avancer l’enquête et donc d’appréhender le(s) auteur(s) de ce crime.

Les responsables des lieux de cultes doivent également prévenir leurs élus (maire, député) et le préfet en leur demandant de faire preuve de solidarité lorsque des citoyens sont agressés pour leurs convictions.

Enfin, il ne faut surtout pas oublier de prévenir la permanence du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui apportera ses précieux conseils à ce sujet.

D’autant plus que nous avons besoin de chiffres à l’image de la réalité afin de présenter ces données aux autorités, les mettre face à la réalité des citoyens de confession musulmane en France pour exiger une action concrète.

Extrait de l’article « Agir contre l’islamophobie »

credit photo

Vos réactions 1réaction(s)

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    celtic 24 septembre 2013

    Églises brûlées,chrétiens égorgés cimetières profanes =christianophobie!!!Agir contre la christianophobie et le racisme anti blanc!!!

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