Abou Gosh construit sa grande mosquée avec l’autorisation d’Israël

La mosquée en construction depuis plus de quatre ans maintenant, a été inaugurée le samedi 22 mars en présence du président tchétchène.

Revenons sur l’histoire de cette construction, Abou Gosh, ville à quelques kilomètre de Jérusalem, est habitée majoritairement par une population arabe, et cette population s’est vue « se faire offrir » une nouvelle mosquée. Et pas des moindres, en effet avec un cout atteignant les 7,2 millions d’euros, la mosquée d’Abou Gosh serait la deuxième plus grande mosquée de Jérusalem, après la mosquée d’Al Aqsa.

Majoritairement financé par le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, ce lieu de culte a une capacité d’accueil de près de trois mille fidèles.

Auparavant, la mosquée était étendue sur 150 m2, alors qu’aujourd’hui elle approche les quatre mille.

C’est une très bonne chose, pour la population musulmane de la ville, d’acquérir une nouvelle mosquée, car les fidèles se voyaient par moment prier dans la rue, puisque l’ancienne mosquée était trop petite. Elle ne pouvait accueillir tous les habitants voulant prier le vendredi ou les jours de fête, voir même les jours fériés.

Les habitants d’Abou Gosh se disent être des descendants des musulmans du Caucase, est-ce, peut-être une raison pour laquelle le président Kadyrov a décidé de financer la deuxième plus grande mosquée de Jérusalem ? Pour rendre hommage à la Tchétchénie, la ville d’Abou Gosh a décidé de donner à la rue où est placée la mosquée le nom du défunt ancien président tchétchène Akhmad Kadyrov, père de l’actuel président.

La question que nous nous posons est comment les autorités israélienne a permis la construction de cette grande mosquée ?

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